Girard OlivierEn quête de l'harmonie du monde

 

Olivier Girard, secrétaire de la SAB où il participe à plusieurs groupes de travail.

Mardi 9 juin 2015 - 18h30

Salle de la Nef, 1 place du Théâtre à Dijon

Entrée gratuite

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Les cosmogonies primitives attri­buaient au son une énergie créa­trice. Chez les Grecs, la musique consistait en une culture de l’esprit, considérée à la fois comme un art et comme une science. En admirant la voûte céleste, le célèbre Pytha­gore déclara : « Tout est nombre ».

Musique des spheres Kepler
À l’image des constella­tions définies par une figure géomé­trique et une quantité déterminée d’étoiles, chaque objet de l’univers est repré­senté par un nombre qui lui est propre. Derrière ces nombres se cache l’ « harmonie du monde », or­donné et beau.
Cette harmonie, Pythagore la décrit dans les sons de la lyre et jusque dans la symphonie céleste jouée par les sept « planètes » du ciel du monde antique.
Dès lors, cette « harmonie des sphères » se développe entre hélio­centrisme et géocentrisme. Après la révolution co­pernicienne, une effer­vescence sans précédent jettera les bases de la cos­mologie moderne, grâce notamment à Kepler, New­ton, Kant ou encore Her­schel. Deux visions du cosmos vont s’im­poser : celle d’une « Grande Musique du Monde » et celle de sa mathé­matisation.
L’astronomie du siècle des Lumières aura constitué une grande source d’inspiration pour les compositeurs comme Haydn, Rebel ou Rameau.
Plus récemment, les astrophysiciens se sont mis à écouter les objets de l’uni­vers ainsi que sa forme tandis que les cosmologistes jouent de la théorie des cordes pour le décrire.