En réalité, pour déterminer l’habitabilité d’une planète, il faut pouvoir l’examiner dans le détail. La distance de son étoile est bien entendu un facteur clé, mais il est indispensable de caractériser son atmosphère : sa composition, son épaisseur … On imagine mal une planète dont l’atmosphère serait constituée à 95 % de CO2, pouvoir abriter une quelconque forme de vie (prenez l’exemple de la planète Vénus dans notre propre Système Solaire).
Il faut savoir que Kepler 186 f n’a jamais été directement observée. Sa découverte, par la méthode des transits (qui mesure la baisse infime de luminosité d’une planète durant le passage devant son étoile depuis la Terre) a seulement permis de la mettre en évidence et d’en déterminer les caractéristiques principales : taille approximative, densité, orbite autour de l’étoile …
Sa distance à la Terre, 500 années-lumière, ne permet pas aujourd’hui, même aux plus grands télescopes, d’observer directement cette exo-planète.
Toujours est-il qu’il est actuellement totalement impossible de dire si Kepler 186 f est réellement habitable..
Cette découverte est importante, mais pas majeure. Elle confirme simplement que les exo-planètes se comptent probablement par milliards dans notre seule Galaxie et que la Terre doit probablement posséder des millions et des millions de cousines comme Kepler 186 f et sûrement des dizaines de millions de sœurs jumelles.
©NASA Ames/SETI institute/JPL-CalTech
La taille de Kepler 186 f comparée à celle de la Terre (vue d’artiste bien entendu) et comparaison des deux systèmes planétaires. La zone verte correspond à la zone habitable de chaque système.
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