Une autre activité passionnante du groupe Investigations, est de retrouver dans les sites archéologiques bourguignons ce qui a trait à l’astronomie et au culte du ciel et des étoiles. Une lecture astronomique du patrimoine existant qui donne un nouveau regard et accentue de vertige de l’espace-temps propre à la visite de site.
Après moult documentations et visites sur sites, nous tenterons séparer de bon grain de l’ivrée dans ces théories, car parfois les auteurs et les légendes peuvent se laisser griser par des interprétations séduisantes mais abusives…
Le but ultime étant de proposer aux visiteurs et aux offices du Tourisme de véritables balades astronomiques à travers le patrimoine bourguignon convenablement documentées.
Voici nos premières pistes :
– Une balade astronomique « de Nuits »… à Nuits-Saint-Georges avec la Place du Cratère Saint Georges et son buste de Félix Tisserand. Le temple à Mithra sur le site des Bolards et la Croix du Moulin Chevalier où l’on mentionne la comète de 1811. Voir aussi, au Musée Archéologique de Nuits-Saint-Georges : le cadran solaire d’une maison romaine du site des Bolards, les lunes sur les tombes symbolisant la vie dans l’au-delà.
– Une étude critiique du livre de Bernard Jacomin : « Les Sources de la Seine : Traces fossiles et repérages astronomiques au Pays des Lingons«
– Une visite à Bibracte, où sévissait Diviciacos, seul druide dont le nom nous est parvenu. Les druides étaient très savants en astronomie. A Bibracte on peut voir une fontaine aux orientations astronomiques et des répliques du calendrier de Coligny et du Chaudron de Gundestrup.
– A Monthélie, une légende indique la présence d’un temple du Soleil qui aurait donné son nom à la commune (Mont Hélios). On en parle sur ce site : http://www.ateliers-habitatvivant.fr/index_fichiers/pierres_21.htm
– Près de Chatillon-sur-Seine, on mentionne un menhir a cupule, qui pourrait représenter une carte du ciel, avec notamment la constellation de Cassiopée. Sur le même site : http://www.ateliers-habitatvivant.fr/index_fichiers/pierres_21.htm
– Double semainier des Sources de la Seine, « semainier » d’Alésia, cadran solaire d’Alésia, Calotte de Chevroches.
– Châtillon-sur-Seine et Auxerre : sept bustes, de Saturne à Vénus.
– Trésor de Vix (selon Bernard Jacomin)
– Tours astronomiques de Cluny (Tour ronde : observatoire au XIXe) et Dijon. Horloge astronomique de Cluny : http://www.ens-lyon.fr/RELIE/Cadrans/Musee/HorlogesAstro/Lyon/Cathedrale.htm
– La Tour Philippe le Bon à Dijon
– La méridienne de l’Hôpital de Tonnerre, avec son huit solaire
– Observatoire du Chateau de Grignon, près de Montbard. Actif de 1880 à 1902.
– Jancigny, commune de naissance de Louis-Jules Gruey, premier directeur de l’Observatoire de Besançon. Il s’y fit cionstruire un cadaran analemmatique à l’image de celui de Dijon (Parc de la Colombière). Pour honorer lsa mémoire, Jancigny fait construire en 2019 un cadran sur ce même modèle. Le blason de Jancigny comporte une lunette.
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