Quand la Tour Philippe le Bon était un observatoire astronomique réputé en Europe

L’histoire sera contée de manière quelque peu théâtrale… Et en costume !

On y découvrira une astronomie des Lumières, en quête de l’espace et du temps sur Terre, de la longitude et de l’heure, à destination des grands explorateurs et des arpenteurs. Voyage dans une astronomie utile à la marine et à la cartographie, mais qui commence aussi à s’ intéresser à la taille des étoiles et aux galaxies, ces « univers-îles ».

Abandonné dans les guerres entre l’université de la République et l’académie, relique de l’Ancien Régime, l’observatoire renaîtra dans la vague de l’astronomie populaire chère a Flammarion, dans les années 20. Jusqu’à la disparition de tous les objets, livres et instruments, en 1940. Aujourd’hui une équipe d’investigateurs de la Sab s’est lancée dans leur recherche effrénée, avec une première redécouverte en 2015 : la lunette principale qui avait son pied fixe sur la Terrasse de la Tour. C’est en plus une piste pour retrouver leur Graal : un télescope fourni par le grand William Herschel, astronome anglais découvreur d’Uranus, le seul qu’il ait envoyé en France. Tout cela pour alimenter un magnifique projet : recréer dans la tour une salle d’astronomie, et que la plus belle des érections de Dijon vous mène jusqu’au plus haut des cieux.

 

Panoramique palais duc de Bourgogne

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