Pouvoir déterminer avec exactitude la latitude et surtout la longitude sur toutes les mers du globe est devenu un véritable enjeu d’Etat. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, plusieurs prix de grandes valeurs ont été proposés par les différentes puissances maritimes à celui qui découvrirait enfin “le secret des longitudes”. La solution qui finira par s’imposer est l’utilisation du chronomètre de marine.
En 1760, après quarante années de labeur, l’horloger anglais John Harrison réussit à construire une merveille de technique : la montre H4. En France les horlogers Berthoud, Le Roy puis Breguet apportent aussi de nombreux perfectionnements à l’art de l’horlogerie marine.
Cependant, ces montres, appelées également “garde-temps”, “montres de marine” puis “chronomètres”, nécessitent, avant chaque embarquement, un contrôle rigoureux par des observations astronomiques.
A partir des années 1810, la France s’engage dans la mise en place d’un réseau d’observatoires de la Marine dans les principaux ports afin d’offrir un service de contrôle des montres de marine. C’est cette histoire passionnante et méconnue qui sera présentée dans le cadre de cette conférence.
Share this content: