Les personnes créationnistes ne le sont pas sans raison, et cette raison n’est pas liée à un déficit de leurs capacités cognitives, mais plutôt à la charge affective de représentations mentales dont la remise en question est délicate. Nos croyances répondent à des besoins psychologiques, et le créationnisme apporte un confort cognitif qui présente de nombreux points communs avec celui que procure le conspirationnisme : le recours systématique à une hypothèse fétiche dans l’explication du monde.
Il existe dans ces deux cas une mécanique commune de la croyance, et la décrypter est le premier pas nécessaire si l’on veut y remédier.
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