Puis, éventuellement, leurs filles, sœurs, épouses, ou copines : Hypatie d’Alexandrie, Sophie Brahe, Catherina Hevelius, Nicole Lepaute, Caroline Herschel, Chloe Hall (choix encore une fois criticable) …
Essentiellement des collaboratrices, continuatrices, ou égéries (telles Uranie, la muse de l’astronomie).
Quoi ?! Aucune grande découvreuse ?!
Il est vrai que jusqu’au XIXe siècle, le patriarcat ne favorisait guère l’accès des femmes aux études ni, a fortiori, a la science; même les Lumières …
Il faut attendre le XXe siècle pour que cette pesante tutelle se désintègre progressivement.
Le développement de l’astrophysique leur doit alors de plus en plus. Quelques exemples :
    • Cecilia Payne-Gaposchkin (la classification spectrale des étoiles),
    • Henrietta Leavitt (la relation période-luminosité des Cepheides),
    • Eleanor Burbidge (la nucléosynthèse stellaire),
    • Vera Rubin (la matière noire),
    • Jocelyn Bell (les pulsars), et bien d’autres.
« Les femmes soutiennent la moitie du ciel »
(proverbe chinois)