Elle est constituée d'une première lentille de 50 mm de diamètre et comprend 2 oculaires. Un premier oculaire qui donne un grossissement de 25x, un second servant soit de lentille de barlow et donnant alors un grossissement de 50x, soit utilisé seul avec un grossissement de 17x. C'est dans cette dernière version que Galilée a observé. Le champ est alors incroyablement minuscule.
Côté montage : l'intérêt pédagogique est clairement atteint, puisque l'on monte entièrement la lunette y compris les oculaires constitués de 2 lentilles.->et hop, séance Astromomes (et autres groupes
) "comment ça marche une lunette ?" 
Côté observation : je n'ai pu visé pour le moment que Saturne et Jupiter. Le manque de contraste (crépuscule) ne m'a pas permis de distinguer les satellites galiléens. Mais il y a du sport pour observer. On tient la lunette à bout de bras façon marin, donc on fatigue et en plus on ne fait que bouger. Et comme le champ est minuscule...
Nota : la lunette est munie d'un écrou pour la visser sur un trépied qui aurait une vis type pas kodak je suppose (l'engin est de conception américaine). Du coup, cela faciliterait le pointage. Galilée aurait-il fait de cette façon ? En plus, il y a aussi la mise au point à réaliser. On coulisse l'oculaire, puis on repointe etc
Je pense me plonger dans un ouvrage de Yaël Nazé qui traite de l'histoire des télescopes pour pouvoir répondre à cette question. Sauf si un sabien aurait déjà des réponses à ce sujet.
Reste à pointer Vénus, la Lune et la Voie lactée.
