Des transferts de matière dans la nébuleuse solaire sont à l’origine des météorites primitives
Une impasse existe entre les modèles chimiques et astrophysiques qui explorent l'accrétion des éléments constitutifs du système solaire, les chondrites. Résoudre cette question signifie acquérir une compréhension des dimensions du transport de masse au début du Système solaire et par conséquent, un aperçu crucial de l'inventaire des volatiles des planètes terrestres.
Ici, sont utilisés des modèles de volatilité des éléments des chondres pour montrer que ces principaux constituants ne sont pas complémentaires les uns des autres et ne se sont pas formés dans les mêmes réservoirs chimiques.
Un modèle unifié d'accrétion des chondres et de la matrice est proposé et il nécessite un transport de masse important dans le disque protoplanétaire et un flux entrant de poussière de type CI (chondrite carbonée de type Ivuna) riche en éléments volatils.
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Des lames minces de chondres mettent en évidence la diversité de leur structure cristalline. @ Antonio Ciccolella / Wikimedia Commons.
Météorite d’Allende, une chondrite carbonée de type CV. Elle est tombée en 1969 au Mexique.
Un modèle unificateur expliquant le paradoxe de la complémentarité. (A) Formation de chondrule et accrétion de poussières de type CI. (B) Formation et transport des chondres dans le disque protoplanétaire (PPD). (C) Stockage des chondres dans des pièges à pression.
https://actugeologique.fr/2019/09/des-t ... rimitives/
https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.1907592116
JJ
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