Cette problématique est à prendre en compte car nous envisageons de longs séjours dans l'espace pour des activités d'exploration, de tourisme et de commercialisation spatial.
L'étude MARROW décrite dans cet article (https://phys-org.cdn.ampproject.org/c/s ... -cells.amp) tente de comprendre et résoudre l'origine de l'anémie (https://fr.wikipedia.org/wiki/An%C3%A9mie) spatiale, c'est à dire la perte plus élevée et continue de globules rouges appelée hémolyse (3 millions/s ou lieu de 2 millions/s sur Terre) dans notre corps lors d'un voyage spatial.
Les chercheurs ont constaté que l’anémie liée à l’espace était réversible, les taux de globules rouges revenant progressivement à la normale trois à quatre mois après leur retour sur Terre. Cependant :
""Fait intéressant, l’équipe a répété les mêmes mesures un an après le retour des astronautes sur Terre et a constaté que la destruction des globules rouges était toujours supérieure de 30% aux niveaux d’avant le vol. Ces résultats suggèrent que des changements structurels pourraient être survenus à l’astronaute alors qu’il était dans l’espace, ce qui a modifié le contrôle des globules rouges jusqu’à un an après des missions spatiales de longue durée.""
Les mécanismes contribuant à l’anémie dans les vols spatiaux restent flous !
https://www.nature.com/articles/s41591-021-01637-7
JJ