Tiens c'est pas mal ça, sur le
cône de Lumière, ça paraît paradoxal. mais bonne nouvelle pour l'observation de l'univers
"D'autre part, les lignes d'univers du genre lumière servent à définir des objets géométriques cruciaux en relativité :
les cônes de lumière. Pour un observateur donné, à chaque instant, le cône de lumière est défini comme l'ensemble des événements qui peuvent être reliés avec l'événement "où se trouve l'observateur" par une courbe du genre lumière. Si l'on considère un système de coordonnées dont l'origine (spatio-temporelle) est le lieu où se trouve l'observateur, on voit directement que ce sont tous les événements qui dont à une distance d de celui-ci et tels que leur date t vérifie
c²t² = d²,
où d et t varient simultanément.
Autrement dit, ce sont tous les événements qui se situent sur les droites parcourues par les particules de lumière qui sont émises (ou captées si le signe de d et celui de t sont opposés) par l'observateur à l'instant considéré, ce qui justifie l'appelation de "cône" de lumière comme on peut le constater sur les figures suivantes. Du fait de l'invariance de "c", on note de plus que les droites du genre lumière sont invariantes lors d'un changement de coordonnées lorentzien.
Ainsi, pour un événement donné, le cône de lumière, dont cet événement est le sommet, représente un lieu géométrique défini
de manière absolue : il est indépendant de l'état de mouvement de l'observateur.
En physique newtonienne, il y avait pour chaque observateur un même espace et un même temps absolus, en revanche, en relativité restreinte, le temps et l'espace sont différents pour chaque observateur, mais les cônes de lumière sont des objets géométriques absolus qui, en outre, contraignent le mouvement des particules matérielles.
En effet, pour un événement donné, les lignes d'univers qui y passent et qui peuvent être parcourues par des particules matérielles sont toutes celles qui sont situées à l'intérieur du cône de lumière dont l'événement est le sommet, puisqu'elles sont nécessairement suivies à des vitesses inférieures à "c". La surface du cône est quant à elle délimitée par les trajectoires des particules les plus rapides qui soient : celles se déplaçant à la vitesse "c"."
Extrait de
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t ... c3/221/p7/" onclick="window.open(this.href);return false;
Merci Marion.