"Patience dans l'Azur - l'évolution cosmique" - Hubert Reeve
Publié : 16 mai 2016 12:22
"Patience dans l'Azur - l'évolution cosmique" - Hubert Reeves Seuil 1981
Comment concilier philosophie et astrophysique; ou littérature et et cosmo, sans assommer le lecteur basique que je suis (et condamné à le rester , il va bien falloir que je m' y résigne...)?
Hubert Reeves grand poète, et accessoirement astrophysicien, est j'homme de la situation . Grâce à lui, je serai moins sec face à quelques questions gênantes.
Au hasard: comment dater l'âge de la terre et du système solaire par les atomes radio actifs?
ou comment l'antimatière l' a emporté sur la matière, en passant par ce qui se passe lors de la première seconde (on se paume facilement dans les puissances -négatives- de 10 ...)…
ou encore , les températures auxquelles s' établissent ou s'annihilent les liaisons nucléaires...
Avant de se plonger dans ce petit pavé "vieux " de 35 ans (les guillements sont un hommage au très regretté André Brahic dont nous déplorons la disparition , qui se vantait d' en avoir plusieurs milliards aux prunes ), le lecteur est invité à visiter l'Ile d'Ouessant , pour y assister au reflux maritime laissant découvrir les récifs... et imaginer le spectacle offert par l'émergence des premiers atomes de leurs océans de chaleur.
Vous seriez bien inspirés en vous appropriant " la musique classique pour les nuls" si vous rechignez à réviser votre Bach (Beethoven , les Beatle - pourquoi pas, puisque Reeves les met dans le même sac- iront tout aussi bien …). l'histoire de l'Univers et son destin sont en effet écrits dans une immense partition . Reeves pose quand-même la question :" pourquoi du classique et pas du Jazz?" synonyme à ses yeux de musique désordonnée, qui aurait pu être celle de la grande symphonie cosmique que l'on "connaît".
J'ai tout compris, du moins je le pense -"vantard !"me dira-t-on- au sens de l'énigme du pendule de Foucault.
Mais quand l'auteur s'en sert pour évoquer le rayonnement fssile et "la rotation de la couche de matière qui l'a émis, il y a quinze milliards d'années"(sic), j'y perds quelques électrons- volts.
Reeves conclut son bouquin en évoquant deux mystères qui le laissent perplexe: le mystère Einstein- Podolsky-Rosen" (EPR) et celui des rayonnements émis par les quasars éloignés de milliards d'al , et non reliés causalement, tous de même force électromagnétique . Comment cela se fait-ce , alors qu'ils (les qasars) n'étaient pas reliés causalement entre eux? il pense que la réponse sera trouvée dans peu. Est-ce le cas, 35 ans plus tard?
Comment concilier philosophie et astrophysique; ou littérature et et cosmo, sans assommer le lecteur basique que je suis (et condamné à le rester , il va bien falloir que je m' y résigne...)?
Hubert Reeves grand poète, et accessoirement astrophysicien, est j'homme de la situation . Grâce à lui, je serai moins sec face à quelques questions gênantes.
Au hasard: comment dater l'âge de la terre et du système solaire par les atomes radio actifs?
ou comment l'antimatière l' a emporté sur la matière, en passant par ce qui se passe lors de la première seconde (on se paume facilement dans les puissances -négatives- de 10 ...)…
ou encore , les températures auxquelles s' établissent ou s'annihilent les liaisons nucléaires...
Avant de se plonger dans ce petit pavé "vieux " de 35 ans (les guillements sont un hommage au très regretté André Brahic dont nous déplorons la disparition , qui se vantait d' en avoir plusieurs milliards aux prunes ), le lecteur est invité à visiter l'Ile d'Ouessant , pour y assister au reflux maritime laissant découvrir les récifs... et imaginer le spectacle offert par l'émergence des premiers atomes de leurs océans de chaleur.
Vous seriez bien inspirés en vous appropriant " la musique classique pour les nuls" si vous rechignez à réviser votre Bach (Beethoven , les Beatle - pourquoi pas, puisque Reeves les met dans le même sac- iront tout aussi bien …). l'histoire de l'Univers et son destin sont en effet écrits dans une immense partition . Reeves pose quand-même la question :" pourquoi du classique et pas du Jazz?" synonyme à ses yeux de musique désordonnée, qui aurait pu être celle de la grande symphonie cosmique que l'on "connaît".
J'ai tout compris, du moins je le pense -"vantard !"me dira-t-on- au sens de l'énigme du pendule de Foucault.
Mais quand l'auteur s'en sert pour évoquer le rayonnement fssile et "la rotation de la couche de matière qui l'a émis, il y a quinze milliards d'années"(sic), j'y perds quelques électrons- volts.
Reeves conclut son bouquin en évoquant deux mystères qui le laissent perplexe: le mystère Einstein- Podolsky-Rosen" (EPR) et celui des rayonnements émis par les quasars éloignés de milliards d'al , et non reliés causalement, tous de même force électromagnétique . Comment cela se fait-ce , alors qu'ils (les qasars) n'étaient pas reliés causalement entre eux? il pense que la réponse sera trouvée dans peu. Est-ce le cas, 35 ans plus tard?