PEC et... M13
Publié : 10 août 2014 21:11
Bon, M13 c'est une belle cible pour les essais de tracking. Pour mes travaux de photométrie je ne veux pas du guidage, une demi-douzaine d'observations de 10 minutes chacune et au moins autant pour lancer un guidage à chaque fois, pas drôle ! En plus un trop bon guidage ce n'est pas bon pour l'échantillonnage de la Bayer mais aussi pour les darks / flats dont le bruit et autres défauts deviennent corrélés !
Mon idée est qu'avec la PEC et des poses unitaires, qui de toutes façons ne dépassent pas une minute (pas de saturation en photométrie !), ça doit aller. En fait j'y suis maintenant avec l' AVX. L'image de M13 est un test fait avec la courbe AVXPEC10 (similaire à P3). Les courbes P1 et P2 sont deux des relevés de la série qui a servi à établir AVXPEC10. L'autre graphique montre les restes d'erreur périodique des 50 images de 32 s de M13. Cela doit pouvoir encore être affiné. Les variations périodiques de l'AD sont un peu supérieures aux aléas de la DEC (non corrigibles). Les pixels de l' EOSM ne font que 4.3 µ.
Il faut noter deux points: d'abord il-y-a eu un phénomène de rodage avec le temps, l'amplitude d'erreur s'est sensiblement réduite et surtout les courbes sont devenues bien plus lisses. Puis il faut un déséquilibre assez fort, toujours dans le sens forçant le moteur à pousser, pour obtenir des courbes assez lisses et répétables. J'applique environ un demi mètre-kilo pour y arriver. Les moteurs de l' AVX n'ont aucun problème avec une charge de plus d'un mètre-kilo.
La raquette de l' AVX a aussi un bug, le "training" et la prise d'index fonctionnent mais le "playback" ne s'exécute pas ! En fait la fonction PEC est dans le "motor control board" de la monture, pas dans la raquette, et ça fonctionne très bien si on la commande directement avec un ordinateur et non par la raquette. Le petit logiciel PECtool Celestron est très utile pour toutes ces opérations de préparation et d'exécution.
Il-y-a un problème peu clair avec les dérives. La DEC est ok, ça correspond à une erreur de mise en station, flexions, de moins de 0.04 degrés, tout à fait possible. En AD ça ne s'explique pas par la MES, soit environ 2 arcsec par minute ou une erreur de MES de 0.15 degrés. De plus cette dérive disparait soudainement à certains moments ! Cela semble bien un problème de soft ou d'électronique. Ces dérives lentes ne sont pas critiques quand on ne dépasse pas une minute de pose unitaire, ce qui pose problème ce sont les fortes pentes de la PE, finalement bien corrigées.
Même pour l'imagerie avec des Newton / lunettes de focale de l'ordre du mètre ça me semble ok. A moins de disposer d'un ciel très-très noir les poses unitaires de plus d'une minute ne me semblent pas utiles. Avec le bruit Johnson très bas des APNs actuels (~2 e-, soit un ciel à 4 e-, jamais vu...) on est pratiquement toujours en régime de bruit de grenaille, donc les découpages en poses de 30 s ou plus longues d'une même exposition totale sont équivalents.
Bon Ciel !
Roger
Mon idée est qu'avec la PEC et des poses unitaires, qui de toutes façons ne dépassent pas une minute (pas de saturation en photométrie !), ça doit aller. En fait j'y suis maintenant avec l' AVX. L'image de M13 est un test fait avec la courbe AVXPEC10 (similaire à P3). Les courbes P1 et P2 sont deux des relevés de la série qui a servi à établir AVXPEC10. L'autre graphique montre les restes d'erreur périodique des 50 images de 32 s de M13. Cela doit pouvoir encore être affiné. Les variations périodiques de l'AD sont un peu supérieures aux aléas de la DEC (non corrigibles). Les pixels de l' EOSM ne font que 4.3 µ.
Il faut noter deux points: d'abord il-y-a eu un phénomène de rodage avec le temps, l'amplitude d'erreur s'est sensiblement réduite et surtout les courbes sont devenues bien plus lisses. Puis il faut un déséquilibre assez fort, toujours dans le sens forçant le moteur à pousser, pour obtenir des courbes assez lisses et répétables. J'applique environ un demi mètre-kilo pour y arriver. Les moteurs de l' AVX n'ont aucun problème avec une charge de plus d'un mètre-kilo.
La raquette de l' AVX a aussi un bug, le "training" et la prise d'index fonctionnent mais le "playback" ne s'exécute pas ! En fait la fonction PEC est dans le "motor control board" de la monture, pas dans la raquette, et ça fonctionne très bien si on la commande directement avec un ordinateur et non par la raquette. Le petit logiciel PECtool Celestron est très utile pour toutes ces opérations de préparation et d'exécution.
Il-y-a un problème peu clair avec les dérives. La DEC est ok, ça correspond à une erreur de mise en station, flexions, de moins de 0.04 degrés, tout à fait possible. En AD ça ne s'explique pas par la MES, soit environ 2 arcsec par minute ou une erreur de MES de 0.15 degrés. De plus cette dérive disparait soudainement à certains moments ! Cela semble bien un problème de soft ou d'électronique. Ces dérives lentes ne sont pas critiques quand on ne dépasse pas une minute de pose unitaire, ce qui pose problème ce sont les fortes pentes de la PE, finalement bien corrigées.
Même pour l'imagerie avec des Newton / lunettes de focale de l'ordre du mètre ça me semble ok. A moins de disposer d'un ciel très-très noir les poses unitaires de plus d'une minute ne me semblent pas utiles. Avec le bruit Johnson très bas des APNs actuels (~2 e-, soit un ciel à 4 e-, jamais vu...) on est pratiquement toujours en régime de bruit de grenaille, donc les découpages en poses de 30 s ou plus longues d'une même exposition totale sont équivalents.
Bon Ciel !
Roger