Après avoir analysé 2,5 cycles solaires (29 ans), l’équipe s’est rendu compte que 2 ans après que l’activité du Soleil ait atteint son maximum et émis une lumière ultraviolette plus intense, les nuages commencent à apparaître sur Neptune. Ce fait soutient la théorie selon laquelle les rayons UV du Soleil, lorsqu’ils sont suffisamment forts, peuvent déclencher une réaction photochimique qui produit les nuages de Neptune.
https://www.sciencealert.com/neptunes-c ... sts-report
https://www.sciencedirect.com/science/a ... via%3Dihub
À l’aide d’observations archivées dans le proche infrarouge des observatoires Keck et Lick et du télescope spatial Hubble, nous documentons l’évolution de l’activité nuageuse de Neptune de 1994 à 2022. Nous calculons la fraction du disque de Neptune qui contenait des nuages, ainsi que la luminosité moyenne des caractéristiques des nuages et de l’arrière-plan sans nuages sur le disque de la planète. Nous observons des maxima d’activité nuageuse et de luminosité en 2002 et 2015, et des minima en 2007 et 2020, ce dernier étant particulièrement profond. Le manque d’activité nuageuse de Neptune en 2020 se caractérise par une perte presque totale de nuages aux latitudes moyennes et une activité continue au pôle Sud. Nous constatons que les variations périodiques de la luminosité moyenne du disque de Neptune dans le proche infrarouge H (), K (), FWCH4P15 (893 nm), F953N (955 nm), FWCH4P15 (965 nm) et F845M (845 nm) sont dominées par une activité nuageuse discrète, plutôt que par des changements dans la brume de fond. La corrélation positive claire que nous trouvons entre l’activité des nuages et l’irradiance solaire Lyman-Alpha (121,56 nm) soutient la théorie selon laquelle la périodicité de l’activité nuageuse de Neptune résulte de la production photochimique de nuages / brumes déclenchée par les émissions ultraviolettes solaires.
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JJ