La méthode de balayage, qui fonctionne de la même manière qu’une échographie utilisant des ondes sonores pour générer des images du corps d’un patient, ne nécessite qu’un seul sismomètre à la surface d’une planète pour fonctionner. Il peut également être utilisé pour confirmer la taille du noyau d’une planète.
Confirmer l’existence d’un noyau planétaire, que les chercheurs appellent la « salle des machines » de toutes les planètes, peut aider les scientifiques à en apprendre davantage sur le passé et l’évolution d’une planète. Il peut également aider les scientifiques à déterminer à quel moment de l’histoire d’une planète un champ magnétique s’est formé et a cessé d’exister.
Le noyau joue un rôle actif dans le maintien du champ magnétique d’une planète. Dans le cas de Mars, cela pourrait aider à expliquer pourquoi, contrairement à la Terre, la planète rouge n’a plus de champ magnétique, ce qui est essentiel pour soutenir toutes les formes de vie.
La modélisation suggère que le noyau martien est liquide et bien qu’il soit composé principalement de fer et de nickel, il pourrait également contenir des traces d’éléments plus légers tels que l’hydrogène et le soufre. Ces éléments peuvent altérer la capacité du noyau à transporter la chaleur », a déclaré l’auteur principal, le Dr Sheng Wang, également de l’ANU.
« Notre méthode pourrait même être utilisée pour analyser les lunes de Jupiter et les planètes du système solaire externe qui sont solides. »
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https://www.nature.com/articles/s41550-022-01796-8
JJ