L’expérience sur le métal liquide imite les disques d’accrétion
Publié : 11 août 2022 23:47
L’expérience sur le métal liquide imite les disques d’accrétion
https://physics.aps.org/articles/v15/115
À l’aide d’un métal liquide agité magnétiquement, les chercheurs ont reproduit une caractéristique clé des disques d’accrétion astrophysique : un transfert de moment angulaire basé sur la turbulence.
Les disques astrophysiques sont des objets omniprésents dans le paysage cosmique : nous les observons autour de trous noirs engloutissant la matière et de systèmes stellaires formant des planètes. Le gaz et la poussière dans ces disques dérivent lentement vers l’intérieur et finissent par atteindre l’étoile centrale ou le trou noir. L’énergie libérée dans ce processus d’accrétion rend certains de ces disques très lumineux. Cependant, le mécanisme physique responsable de cette accrétion reste insaisissable malgré 40 ans de recherche active. Aujourd’hui, Marlone Vernet de l’Université de la Sorbonne en France et ses collègues modélisent des disques astrophysiques avec un système expérimental basé sur un disque rotatif de métal liquide [1]. La nouveauté de cette expérience est que le disque est mis en rotation grâce aux courants électriques et aux champs magnétiques d’une manière qui imite la gravité. L’expérience fournit des preuves solides du transport du moment angulaire, qui est considéré comme une caractéristique clé de l’accrétion astrophysique. Leurs résultats fournissent de nouvelles limites supérieures sur les paramètres liés au mécanisme d’accrétion et pourraient aider à améliorer notre compréhension des environnements de trous noirs et de la formation des planètes.
JJ
https://physics.aps.org/articles/v15/115
À l’aide d’un métal liquide agité magnétiquement, les chercheurs ont reproduit une caractéristique clé des disques d’accrétion astrophysique : un transfert de moment angulaire basé sur la turbulence.
Les disques astrophysiques sont des objets omniprésents dans le paysage cosmique : nous les observons autour de trous noirs engloutissant la matière et de systèmes stellaires formant des planètes. Le gaz et la poussière dans ces disques dérivent lentement vers l’intérieur et finissent par atteindre l’étoile centrale ou le trou noir. L’énergie libérée dans ce processus d’accrétion rend certains de ces disques très lumineux. Cependant, le mécanisme physique responsable de cette accrétion reste insaisissable malgré 40 ans de recherche active. Aujourd’hui, Marlone Vernet de l’Université de la Sorbonne en France et ses collègues modélisent des disques astrophysiques avec un système expérimental basé sur un disque rotatif de métal liquide [1]. La nouveauté de cette expérience est que le disque est mis en rotation grâce aux courants électriques et aux champs magnétiques d’une manière qui imite la gravité. L’expérience fournit des preuves solides du transport du moment angulaire, qui est considéré comme une caractéristique clé de l’accrétion astrophysique. Leurs résultats fournissent de nouvelles limites supérieures sur les paramètres liés au mécanisme d’accrétion et pourraient aider à améliorer notre compréhension des environnements de trous noirs et de la formation des planètes.
JJ