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Les missions spatiales et les observations terrestres ont rapporté des images de l’atmosphère vénusienne à différentes longueurs d’onde dans le but de caractériser la morphologie des nuages et les processus chimiques exotiques qui se déroulent sur cette planète. Aux longueurs d’onde visibles, la planète est fade et lisse, tandis que les enregistrements à la lumière proche de l’ultraviolet (environ 365 nm) révèlent des zones « sombres » et « claires » intrigantes indiquant une absorption UV très active dans les nuages supérieurs.
L’identité du ou des « absorbeurs d’UV inconnus » dans Vénus représente une énigme importante dans le domaine actuel de la recherche sur les atmosphères planétaires. Même si plusieurs candidats particulaires et gazeux ont été proposés, la nature de l’absorbeur non identifié reste un problème non résolu car aucune correspondance satisfaisante n’a encore été trouvée en termes d’abondance atmosphérique et de propriétés spectrales.

https://www.nature.com/articles/s41467-022-32170-x
https://psi.edu/news/venussulfurlyons


« Cette recherche illustre une autre voie vers la formation deS2 et de particules de soufre.
(La réaction du monoxyde de soufre (SO) et du monoxyde de disoufre (S2O), est beaucoup plus rapide que la combinaison de deux atomes S pour faire S2.)
La chimie du soufre est dominante dans l’atmosphère de Vénus et joue très probablement un rôle clé dans la formation de l’énigmatique absorbeur d’UV. Plus généralement, ce travail ouvre la porte à l’utilisation de techniques moléculaires ab initio pour démêler la chimie complexe de Vénus », a déclaré Lyons.
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9th ... n%20compte.

JJ