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Tout un chacun sait maintenant, après avoir suivi les cours d'Henri, que les planètes telluriques se sont "différenciées" lors de leur formation. Les éléments lourds comme le fer /nickel ont sombré pour former le cœur et les éléments plus légers comme les silicates sont restés à la surface.
Globalement pour la Terre cela se traduit géologiquement par 3 couches : la croute terrestre / le manteau et le cœur.

Comment pouvons-nous avoir une idée de ce qui se passe dans le manteau et le noyau? grâce aux ondes sismiques. Alors qu’elles se propagent à travers la Terre après un tremblement de terre, on peut mesurer à la surface comment et quand les ondes arrivent aux stations de surveillance du monde entier. À partir de ces mesures, ils est possible de "rétrocalculer" comment les ondes ont été réfléchies et déviées par des structures à l’intérieur de la Terre, y compris des couches de différentes densités. C’est ainsi que nous savons où se trouvent les limites entre la croûte, le manteau et le noyau – et en partie comment nous savons de quoi elles sont faites.

Les observations sismologiques révèlent des plaques d’anomalies à faible vitesse à la limite noyau-manteau connues sous le nom de zones à ultra-faible vitesse et pourrait traduire (à confirmer) qu'elles seraient un reliquat de couches non mélangées de la pré-Terre.

Une hypothèse est évoquée dans l'article ci-dessous.

https://phys-org.cdn.ampproject.org/c/s ... h-core.amp
https://www.nature.com/articles/s41561-021-00871-5
Une simulation de l’évolution de l’intérieur de la Terre au fil du temps, montrant l’évolution thermique (en bas), chimique (au milieu) et thermochimique dans les conditions simulées. Le bas de chaque champ est la limite noyau-manteau. Des zones à très faible vitesse peuvent être vues dans les champs supérieur et moyen, se formant aux orteils des zones bleu clair. Crédit : Surya Pachhai

JJ