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Imagerie du ciel profond

Publié : 29 nov. 2009 10:42
par Marc Morisson
Ci joint, quelques considérations sur l'imagerie du ciel profond dont nous avons parlé lors de notre précédente réunion..
Si vous détectez un erreur, une faute, ... dites-le moi par e-mail. Je le corrigerai et le rééditerai.
ImagerieCielProfond0911.pdf

Re: Imagerie du ciel profond

Publié : 29 nov. 2009 11:30
par Samuel
Ouais : il manque les références pour les tableaux et illustrations.
Et étant donné la publicité du forum qui fait que le document n'est plus tout à fait qu'a usage interne seulement, il faudrait les indiquer dans le doc.

Non ça va, j'rigole ! ;)
C'est bien foutu en tout cas.

J'suis pas tout à fait d'accord avec l'affirmation "L’instrument idéal dispose d’une focale comprise entre 600 et 1000 mm". Je ne crois pas qu'il y ait UN instrument idéal. Dans l'idéal il faudrait avoir plusieurs instruments, pour couvrir tout le range de focales : de l'objectif ultra grand-angle au scope de 2m de focale ou plus. Pouvoir ainsi aller de la Voie Lactée jusqu'à la petite nébuleuse planétaire.
Alors effectivement une focale entre 600 et 1000mm permet de couvrir la majorité des beaux objets "facilement" accessibles, mais je crois surtout qu'il faut utiliser la focale adaptée au résultat souhaité : on a de quoi s'amuser des années durant en imageant des grands champs stellaires, nébuleux ou cométaires avec des focales de 50, 200 ou 400mm.

Je suis OK avec "A sensibilité égale, plus le temps de pose sera long, plus le signal sera fort", mais pas avec l'affirmation "Plus le temps de pose est long, plus le rapport Signal/Bruit sera défavorable" (qui d'ailleurs te contre-dit). Il faut nuancer, dire qu'en gros "à partir d'un certain temps de pose, le rapport S/B devient défavorable et donc il est inutile de laisser l'obtu ouvert au-delà de ce temps de pose". En gros la courbe est en cloche, il ne faut pas dépasser le moment du maximum.
OK par contre avec "En outre, des poses trop longues peuvent aboutir à la saturation du signal sur certaines zones du capteur qui délivreront un blanc sans modulation."

Pour les Flats, préciser qu'il est important de faire ces images dans la position boîtier/instrument de prise de vue des images du ciel, et donc qu'il faut souvent faire les Flats directement sur site avant de démonter le matériel. Ce n'est pas le cas avec un objectif photo : la baillonnette fait que l'objo sera toujours dans la même position, et donc que les Flats (qui sont peu dépendant de la température du capteur) peuvent être fait ultérieurement sans peur de "décaler" le vignettage et autres défauts de l'optique (ce que tu sous-entends très bien en écrivant "Les Darks et Offsets doivent être pris dans les mêmes conditions que les prises de vue réelles. C'est-à-dire sur place au même moment.")

C'est juste pour chipoter ;)
C'est cool comme doc !

Bye
Sam

Re: Imagerie du ciel profond

Publié : 29 nov. 2009 12:20
par Marc Morisson
OUI ! Sam, tu as parfaitement raison ;)
Mais tu sais comme moi que tout les publics ne sont pas à même de comprendre de telles subtilités qui ne deviennent perceptibles qu'avec l'expérience.
Par ailleurs, nous ne sommes pas non plus à un niveau de perfection qui nécessite des précautions aussi pointues. Je pense en particulier aux Flats. Les faire sur place est assez délicat et en plus carrément em..dant après 3, 4 heures et souvent plus dans le froid. Pour ma part, je me suis constitué une bibliothèque de Flats dans laquelle je pioche quand il faut (Il est vrai que dans ce cas je n'élimine pas les poussières du capteur).
Ce document a pour but de donner un résumé des problèmes et contraintes techniques permettant au débutants de faire leurs premières expériences.