Croisières Sidérales, 1942. Le pétainisme en apesanteur.
Publié : 16 oct. 2019 18:19
https://www.youtube.com/watch?v=Pldkl1lGnTc
Un film français d'André Zwoboda réalisé durant la seconde guerre mondiale et mêlant science-fiction, théorie de la relativité, voyage dans l'espace ET dans le temps.
Vous y trouverez :
-Une voiture futuriste pilotée par Jacques Dufilho dont c'était le deuxième film.
-Un mini téléphone portable relié à un fil dans la poche pour ne pas le perdre. (Vous pourrez trouver la même idée d'un téléphone portable dans "Le sadique aux dents rouges" de 1971).
-Une télévision spatiale et des portes automatiques.
-Bourvil dans son tout premier rôle, accrédité par IMBD dans le rôle d'un scientifique au début du film mais il est introuvable.
Le film est divisé en 4 parties :
Le départ dans l'espace en 1942, en ballon. Il explose et envoie la nacelle hors de l'atmosphère...
Le retour 25 ans plus tard le dimanche 15 mars 1967, qui est plutôt bien deviné.
Le second voyage (d'où le pluriel du titre) les fait aller sur Vénus. C'est foutraque, c'est du Méliès parlé. Vibrant plaidoyer anti-guerre de l'ancien aux vénusiens, contournant la censure de l'époque.
Puis le retour sur terre en 2002.
Quelques scènes sidérantes :
22'03" : Dès 1942, ce film présente un vaisseau en rotation et les passagers marchant sur les murs comme dans "2001". Enfoncé Kubrick !
47'59" : En pleine Occupation dans ce film grand public, ils ont réussi à faire passer une figurante aux seins nus, la fille est hilare.
1h28'16" : Emploi du terme "De la soupe aux choux", hommage involontaire et prémonitoire à De Funès.
Dommage qu'ils n'aient pas utilisé une pellicule couleur à partir de 1967, on aurait parlé de coup de génie, mais les pénuries de l'époque...
C'est très bavard dans une ambiance de Music Hall et de Folies Bergères érotisantes, français quoi.
Et tout ça sous le maréchal Pétain !
Jean-Paul Sartre : « Jamais nous n’avons été plus libres que sous l’occupation allemande. »
Un film français d'André Zwoboda réalisé durant la seconde guerre mondiale et mêlant science-fiction, théorie de la relativité, voyage dans l'espace ET dans le temps.
Vous y trouverez :
-Une voiture futuriste pilotée par Jacques Dufilho dont c'était le deuxième film.
-Un mini téléphone portable relié à un fil dans la poche pour ne pas le perdre. (Vous pourrez trouver la même idée d'un téléphone portable dans "Le sadique aux dents rouges" de 1971).
-Une télévision spatiale et des portes automatiques.
-Bourvil dans son tout premier rôle, accrédité par IMBD dans le rôle d'un scientifique au début du film mais il est introuvable.
Le film est divisé en 4 parties :
Le départ dans l'espace en 1942, en ballon. Il explose et envoie la nacelle hors de l'atmosphère...
Le retour 25 ans plus tard le dimanche 15 mars 1967, qui est plutôt bien deviné.
Le second voyage (d'où le pluriel du titre) les fait aller sur Vénus. C'est foutraque, c'est du Méliès parlé. Vibrant plaidoyer anti-guerre de l'ancien aux vénusiens, contournant la censure de l'époque.
Puis le retour sur terre en 2002.
Quelques scènes sidérantes :
22'03" : Dès 1942, ce film présente un vaisseau en rotation et les passagers marchant sur les murs comme dans "2001". Enfoncé Kubrick !
47'59" : En pleine Occupation dans ce film grand public, ils ont réussi à faire passer une figurante aux seins nus, la fille est hilare.
1h28'16" : Emploi du terme "De la soupe aux choux", hommage involontaire et prémonitoire à De Funès.
Dommage qu'ils n'aient pas utilisé une pellicule couleur à partir de 1967, on aurait parlé de coup de génie, mais les pénuries de l'époque...
C'est très bavard dans une ambiance de Music Hall et de Folies Bergères érotisantes, français quoi.
Et tout ça sous le maréchal Pétain !
Jean-Paul Sartre : « Jamais nous n’avons été plus libres que sous l’occupation allemande. »